Dans la précipitation générale, chacun ressent le besoin de ralentir pour réfléchir. Mais l’addiction aux écrans compromet notre temps de cerveau disponible. Comment nous désintoxiquer de ce nouvel opium ? Comment ressaisir notre temps libre pour, à nouveau, penser, imaginer, contempler ?
Ce livre propose de renouer avec l’otium, le « loisir fécond » que l’Antiquité plaçait au sommet des activités humaines. Libéré des urgences et des calculs, il favorisait le for intérieur, la sagesse, le bien commun. Révélant son intemporalité, Bourdieu y distingue une possibilité anthropologique universelle et, Foucault, l’outil d’un souci de soi, soucieux d’autrui.