La participation des jeunes enfants aux activités périscolaires est liée au milieu social et au territoire

Selon l’Insee, la fréquentation des activités périscolaires, de la cantine ou d’un centre de loisirs par les enfants âgés de trois ans et demi est liée à leur milieu social. La commune d’habitation joue également un rôle. Les enfants de trois ans et demi des classes sociales défavorisées et ceux vivant loin des centres urbains profitent moins des activités périscolaires. C’est ce que révèle l’Insee dans son étude « France, portrait social, édition 2020 », présentée le 3 décembre 2020.

Mais au fait, pourquoi s’intéresser à la question de l’accès des jeunes enfants aux temps péri et extrascolaires ? L’Insee s’appuie sur les travaux du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) qui a forgé le concept de « temps et lieux tiers », soit « la sphère des pratiques autres que celles de la vie en famille et des apprentissages scolaires ». Or l’existence de cette sphère serait « primordiale pour le développement personnel des enfants, la socialisation avec les pairs et les adultes et l’affirmation de soi ». En outre, « le bien-être et la socialisation précoce des enfants, auxquels œuvrent des professionnels autres que les enseignants – agents socioéducatifs et médicaux – sont importants pour leur parcours ultérieur de vie ».

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