A-t-on vraiment raté le numérique éducatif ?

« Ce n’est pas la pédagogie qui est mise à mal, c’est d’abord l’organisation enseignante et son autorité. Il va falloir repenser les rôles, les tâches, les activités, alors la pédagogie saura accompagner et donner sa juste place au numérique » écrit Bruno Devauchelle. 40 ans de numérique éducatif ou plutôt du « numérique dans l’enseignement », alors ? interroge-t-il dans sa chronique. Petit regard dans le rétroviseur et analyses. Pour lui, « il n’y a pas de « pédagogie numérique », mais une pédagogie dans un contexte numérisé » : « l’IA se généralisant, il faut se ressaisir ! »

Voir l’article de Bruno Devauchelle

Réseaux sociaux et violences : « Il n’y a pas de lien direct entre la consommation des écrans et les passages à l’acte »

« C’est un fait que les jeunes, les adolescents vont mal, très mal. Près de la moitié souffre de troubles anxieux, dont 8% de troubles anxieux généralisés », indique Sabine Duflo, psychothérapeute et spécialiste des écrans. « On sait que classiquement, le mal-être chez les garçons s’exprime plutôt sous forme d’agressions, de colère. Et chez les jeunes filles, sous forme d’une violence internalisée, on a une augmentation énorme des punitions auto-infligées, scarification, tentatives de suicide, ingestion médicamenteuse, etc. »

Écouter l’interview qui reprend largement les thèses de notre organisation

 

Retour sur le collège « Défense et promotion des droits de l’enfant » du 10 mars 2025

Le collège « défense et promotion des droits de l’enfant » s’est réuni le lundi 10 mars 2025. Deux projets de décisions concernant des manquements à l’intérêt supérieur de l’enfant et à la prise en compte de la parole de l’enfant dans le cadre scolaire lui ont été soumis pour recueillir son avis. Les échanges ont également porté sur un projet de décision-cadre sur les droits des personnes trans ainsi que sur l’audition de la Défenseure des droits et de son adjoint le jour même par la commission des lois du Sénat sur la proposition de loi « visant à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents ».