Accompagnement à la vie relationnelle, affective et sexuelle, Éducation à la sexualité et prévention des violences sexuelles

La direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) vient d’actualiser le guide Accompagnement à la vie relationnelle, affective et sexuelle, Éducation à la sexualité et prévention des violences sexuelles. Une nouvelle fiche intitulé « Fiche 8 – La transidentité » fait son entrée dans ce vade-mecum et vise à répondre aux nombreuses questions formulées par les familles. L’accueil des mineurs transgenres doit être organisé, comme celui des autres mineurs, dans le respect des lois et règlements et dans une démarche inclusive.

L’élaboration de ce document s’appuie sur un travail mené avec la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et certaines de nos structures, afin d’améliorer l’accueil des mineurs transgenres. Il tient compte des dernières observations des services du Défenseur des droits.

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Pourquoi il faut rompre avec l’idéologie du bien-être en éducation

À partir des années 2000, la recherche en psychologie et la réflexion pédagogique s’emparent de la notion de bien-être. Le bien-être scolaire intègre alors, tout à la fois, la prévention en matière de santé, la construction de relations sociales empathiques, la lutte contre toutes les formes de violence, la mise en place d’un climat scolaire apaisé, etc. Pourtant et, malgré un consensus presque général, la question du bien-être reste, sans doute en raison de l’ambiguïté du terme et de la multiplicité des théories de référence explicites ou implicites, pédagogiquement problématique. Car, pour grandir, il faut en rabattre : les choses et les êtres ne se plient que rarement aux caprices et aux désirs de celui qui vient au monde ; et l’entrée dans ce monde est, toujours et inévitablement, apprentissage de la frustration.

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Temps de vacances, Quel rythme scolaire est le plus adapté à l’apprentissage ?

Les vacances scolaires en France suscitent un intérêt croissant en raison des déséquilibres observés entre les différentes zones géographiques. Actuellement, il existe un écart de 5 à 11 semaines entre les périodes de vacances, ce qui entraîne un épuisement chez les enfants. En 2023, une commission a été chargée de revoir le calendrier scolaire à partir de 2026, en concertation avec divers acteurs éducatifs et professionnels du tourisme. Cette commission a conclu qu’il était inadapté de modifier les vacances d’été en raison des fortes chaleurs. Elle a proposé de réduire le nombre de zones pour les vacances d’hiver et de printemps, avec une semaine de vacances en commun pour mieux respecter le rythme «7-2», qui alterne sept semaines de classe et deux semaines de repos.

Cependant, les recommandations de la commission, adoptées largement, ont été ignorées par les ministres successifs. Le débat sur les grandes vacances a été relancé, mais sans consultation des membres originaux de la commission. En parallèle, des experts soulignent les effets néfastes d’un rythme scolaire instable sur la santé des enfants, comme la dépression et l’anxiété. Avec un total de 16 semaines de vacances par an, les élèves français bénéficient de plus de temps libre que la moyenne des pays de l’OCDE. Les spécialistes en chronobiologie insistent sur l’importance d’une pause prolongée pour garantir un meilleur niveau de concentration à l’école. Les discussions autour de la durée des «petites vacances» et leur organisation continuent, reflétant une nécessité de repenser l’équilibre entre études et repos pour le bien-être des enfants.

Résumé de Libération du 4 février 2025