Les vacances scolaires en France suscitent un intérêt croissant en raison des déséquilibres observés entre les différentes zones géographiques. Actuellement, il existe un écart de 5 à 11 semaines entre les périodes de vacances, ce qui entraîne un épuisement chez les enfants. En 2023, une commission a été chargée de revoir le calendrier scolaire à partir de 2026, en concertation avec divers acteurs éducatifs et professionnels du tourisme. Cette commission a conclu qu’il était inadapté de modifier les vacances d’été en raison des fortes chaleurs. Elle a proposé de réduire le nombre de zones pour les vacances d’hiver et de printemps, avec une semaine de vacances en commun pour mieux respecter le rythme «7-2», qui alterne sept semaines de classe et deux semaines de repos.
Cependant, les recommandations de la commission, adoptées largement, ont été ignorées par les ministres successifs. Le débat sur les grandes vacances a été relancé, mais sans consultation des membres originaux de la commission. En parallèle, des experts soulignent les effets néfastes d’un rythme scolaire instable sur la santé des enfants, comme la dépression et l’anxiété. Avec un total de 16 semaines de vacances par an, les élèves français bénéficient de plus de temps libre que la moyenne des pays de l’OCDE. Les spécialistes en chronobiologie insistent sur l’importance d’une pause prolongée pour garantir un meilleur niveau de concentration à l’école. Les discussions autour de la durée des «petites vacances» et leur organisation continuent, reflétant une nécessité de repenser l’équilibre entre études et repos pour le bien-être des enfants.